L’Ego n’existe pas

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L’Ego n’existe pas

Lucie vient de décrocher un nouveau contrat. Cette fois, ce n’est pas un job de salarié mais une prestation de services.  Elle va dispenser quatre jours de formation. Waouuu C’est une première !

Le début d'un nouveau défi

Avec un mélange de fierté et de peur, elle prépare son cours, en reprenant méthodiquement tous ses notes et ses bouquins de la Faculté.

Inquiète à l’idée qu’on lui pose des questions pièges, elle fait même des recherches complémentaires pour agrémenter ses connaissances.

Chaque jour, pendant un mois elle remplit de toutes les connaissances accumulées, le plan de formation vierge qui a été choisi par l’organisme de formation. Sa confiance en elle grandit avec le nombre de feuilles qui se remplissent. Ce n’est pas une petite formation qui est en train de voir le jour.

Pour Lucie, la moitié de ce nouveau défi est relevée, le jour où elle a terminé sa préparation.

Prête pour l'aventure

Mais le matin du second défi, la pression est bien là sur la route pour rejoindre les étudiants. Beaucoup de notions sont à transmettre en seulement quatre jours. Elle angoisse à l’idée de ne pas arriver à transmettre toutes les informations.

La seule chose qui la rassure est sa détermination à commencer à l’heure et ne pas « trainer » pendant la présentation.

 

Quinze minutes après que Lucie ait donné le top départ, une étudiante est toujours hors de la salle de formation accrochée à son téléphone à faire les cent pas. Ça commence mal !

Lucie est censée être la maîtresse de cérémonie aujourd’hui. Mais que faire ? Commencer ? Allez la chercher ? Attendre encore ?

Un excès de confiance

A la fin de la journée, elle est soulagée d’avoir bouclé le programme du premier jour sans prendre de retard. Confiante, elle utilise la méthode nord-américaine à laquelle elle a été rompu dans son job précédant, demander du feed-back à la salle.

 

Toutes les mains se lèvent, la salle est unanime, la formation est trop théorique pour des adultes. Le public attend une formation plus participative pour la rendre plus vivante.

 

Comme le veut la pratique, Lucie remercie les étudiants pour ses informations et fait bonne figure en attendant que le dernier quitte la sale. Mais au fonds d’elle, elle est effondrée. Malgré un travail méticuleux le public n’est pas satisfait. Elle n’a pas de temps ni pas de solution pour boucler le programme tout en rendant la formation plus ludique. 

Ce n’est pas de l’ego, c’est du conditionnement !

Une "grosse tête" ne suffit pas

La société dans laquelle nous vivons valorise les connaissances et laissent penser que les « grosses têtes » bien remplies sont celles qui iront le plus loin et le plus haut.

 

Mais cette école de l’instruction ne prépare pas à la « vraie vie ». Elle ne prépare pas à traverser avec succès les situations dans lesquelles, comme Lucie, dans les interactions avec nos semblables, le savoir ne suffit pas.

 

Une étude conduite auprès de 90 majors et seconds de promotion de classe de 1981 dans plusieurs collèges de l’Illinois fait d’ailleurs le constat qu’à l’âge adulte la majorité de ces grosses têtes ne s’en tirait pas mieux que les autres.

 

Karen Arnold, l’un des chercheurs ayant participé à l’étude explique à ce titre “[…] après leurs études, les majors de promotions doivent batailler autant que les autres. Le fait qu’un individu soit parmi les premiers de sa classe montre seulement qu’il est particulièrement apte à obtenir de bonnes notes. Cela ne nous apprend rien sur sa capacité à réagir aux vicissitudes de la vie.

L'art de l'habilité affective

Daniel Goleman, dans un ouvrage intitulé “L’intelligence émotionnelle“, nous livre la deuxième découverte qui débloqué ma capacité de discernement.

 

Si vous avez loupé la première découverte, je vous invite à aller lire l’article  appelé « Tracy Chapman a tout changé », Echappez au piège du conformisme. 

 

Selon lui “Comme les maths ou la lecture, la vie affective est un domaine ou l’on peut faire preuve de plus ou moins d’habilité, et qui exige un ensemble spécifique de compétences.”

 

Il précise que les personnes qui s’y connaissent en matière de sentiments, qui sont capable de comprendre et de maitriser les leurs, de déchiffrer ceux des autres et de composer efficacement avec eux, sont avantagés dans tous les domaines de vie, en amour comme au travail.

 

Celles qui en revanche, ne parviennent pas à contrôler leur vie affective subissent des conflits intérieurs qui sabotent leur aptitude à se concentrer et à penser clairement.

Ce n’est pas de l’égo, c’est un manque d’agilité émotionnelle !

C’est en apprenant l’art de l’habilité affective que j’ai développé une capacité de discernement qui m’a permis de traverser des situations dans lesquels ma compréhension intellectuelle n’avait plus de solution.

 

 

C’est en allant à la rencontre de sa peur, sans une longue analyse du passé, que Lucie pourra la comprendre et se comprendre pour faire preuve de discernement.

 

 

C’est en vivant la peur de décevoir son public, qu’elle discernera son désir de transmettre ses connaissances. Puis qu’elle prendra conscience que son conditionnement au style « cours magistral » ne satisfait pas son désir. Et enfin, c’est à partir de cette connexion à ce qui l’anime véritablement et de l’identification de ces habitudes inconscientes inefficaces qu’elle pourra imaginer comment transmettre dans un style expérientiel.

 

 

Je partagerais dans une prochaine publication, la plus grande erreur que je faisais avant de débloquée ma capacité de discernement.

 

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