Echappez au piège du conformisme

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Echappez au piège du conformisme

Je n’ai rien à me mettre.

Ni une, ni deux, Julie décide d’aller faire du shooping. Sa mission trouver une robe sexy mais pas trop …   pour le concert de The star de l’été. Peu sensible à ce nouveau son, qui ressemble au rap, elle a été acheter  sa place il n’y a pas longtemps. Ça fait des semaines que ses collègues ne parlent que de ça et que l’ambiance au bureau est à la préparation de la fête. 

 

Un sourire naît sur le visage de Julie. Dans la vitrine de sa boutique préférée, le mannequin affiche la robe rouge avec un décolleté en cœur qui lui a valu tant de clins d’œil dans la foule du dernier concert.

 

Elle hésite à entrer… Et si je fais de nouveau effet avec ma robe en cœur ?

 

La sonnerie annonçant la réception d’un message sort Julie de son songe. C’est une photo d’Oranie.

 

Quoi ?

 

Sa collègue a déniché une robe en satin bleu de toute beauté.

 

Le jour « J » Julie et Oranie, se faufilent dans la marée humaine de la fosse pour rejoindre, leur bande au pied de la scène. La sceptique du groupe, drapée de sa tenue de soirée dorée, est sur un petit nuage.

 

Mais dès la première demie heure, une chape de plomb s’installe. Les chansons se suivent et se ressemblent, dans un vacarme assourdissant. Julie se replonge dans ses souvenirs du concert de l’an dernier. La voix singulière, rauque et chaude de Tracy Chapman, lui avait donné la chair de poule. Ça c’était du kif !

 

Quand Oranie, lui fait un signe pour marquer son contentement, Julie avait pris sa décision. Elle s’en va. 

 

En allant à ce concert, Julie a fait preuve de conformisme. 

 

Ce formidable outil de cohésion dans un groupe qui nous invite à  aller vers ce qui semble “correct” pour la majorité de nos semblables.

 

Le phénomène du conformisme a été étudié pour la première fois par le psychologue américain Solomon Asch (1907-1996)

Il a présenté à des participants, des complices et une personne qui était « le sujet » de l’étude, une série de 18 tests dont la réponse était évidente. Les sujets devant dire quelle baguette est équivalente , en taille, à la baguette de présentation. Les erreurs doivent donc être quasi inexistantes ou marginales.

 

Le sujet devait  donner sa réponse oralement après 7 à 9 compères qui fournissaient de mauvaises réponses 12 fois sur 18 .

 

Sur le groupe de « sujets » ayant participé à l’expérience, une moyenne d’environ un tiers a donné des mauvaises réponses lorsque ces compères l’avaient fait avant lui.

 

En effet, sur les 12 fois où les compères donnaient des mauvaises réponses, environ 75 % des sujets l’ont également fait au moins une fois. Seulement 25% des sujets ne sont pas conformés.

 

Dans un groupe de contrôle de 37 personnes qui ne comportait pas de compères ; les erreurs sont marginales avec seulement 2 personnes sur 37 qui montraient une ou deux erreurs sur les 18 évaluations .

 

L’étude a mis une évidence une tendance d’environ un tiers des participants à se conformer au groupe et cela même s’il était plutôt évident que le groupe se trompait ! 

 

Retrouvez un extrait de l’étude en vidéo

 

« L'homme social est somnambule »
Gabriel Tarde, sociologue Français

Un conformisme issu de notre vulnérabilité humaine

Selon Asch, les participants étaient persuadés que la majorité avait raison quant aux jugements prononcés, et ce en dépit de leur propre contradiction.

 

Les participants s’étaient remis en question. Ils pensaient souffrir de troubles visuels ou d’autres anomalies. Et en vue de masquer ces ‘anomalies’, ils se sont soumis à la majorité.

 

La remise en question personnelle systématique empêche les êtres humains de juger clairement et sainement une situation.

De la vulnérabilité au discernement

Cette découverte m’a permis d’installer une nouvelle habitude dans ma vie : celle de me remettre en question uniquement à bon escient. Et ainsi d’avoir accès à mon discernement pour prendre des décisions qui sont justes pour moi !

 

Concrètement Julie a cesser de se remettre en question sur l’opportunité d’être présente au concert de la Star de l’été grâce à la remémoration d’un souvenir qui lui été agréable. 

 

C’est une écoute perspicace d’elle-même, au travers de l’écoute de ses émotions, qui lui donne accès à son discernement. Discernement qui lui permet de prendre la décision de quitter le concert qui n’était pas à son goût.

 

Si tu souhaites développer ta capacité de discernement, consulte l’article « L’égo n’existe pas » pour découvrir une autre clé qui a débloqué cette aptitude chez moi.

 

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Vanessa CAZAUX 

Coach des femmes actives épanouies

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