Peut-être que vous avez des objectifs personnels ou professionnels mais que lorsque vous pensez à ce que vous avez à faire, vous sentez la motivation s’envoler et la flemme s’installer. Alors vous reportez à plus tard et vous choisissez de faire à la place quelque chose d’autre de plus facile, de plus amusant qui vous procure une satisfaction immédiate même si elle n’est pas toujours productive.
Vous souhaitez par exemple faire du sport mais vous n’arrivez pas à vous y mettre et passez finalement du temps sur les réseaux sociaux ou devant la télé. (1er exemple)
Vous savez que la clôture des comptes de votre entreprise est au 31 décembre et attendez le 30 décembre pour mettre le nez dans vos factures par ce que vous aviez des dossiers plus urgents à terminer. (2ème exemple)
Pendant longtemps je ne me suis pas du tout intéressée à la procrastination. Tout simplement par ce que c’était quelque chose que je ne vivais pas ou peu. Enfant, je vivais ma passion de la gymnastique qui me donnait l’entrain pour vite finir mes devoirs pendant la pause déjeuner et m’entraîner quatre fois par semaine. A l’université, c’est animée par l’idée de contribuer à faire régner la justice, comme le faisaient les avocats de la série de mon adolescence JAG, (et celle de faire la fête toute la nuit le samedi soir) que j’étudiais de manière régulière tout au long de l’année scolaire.
La procrastination source de culpabilité, d’anxiété ou de regrets
C’est lorsque j’ai été animé par un nouvel élan, celui d’accompagner à titre professionnel les femmes actives à s’accomplir dans les domaines personnel et professionnel sans culpabilité, que j’ai découvert la procrastination. Par peur du regard des autres, je reportais au jour, à la semaine, puis au mois suivant la réalisation des actions nécessaires pour faire connaître ma nouvelle activité professionnelle. Je découvrais l’inconfort d’être consciente que mon inaction retardait le développement de mon projet. Mais comme dans le premier exemple, personne n’allait me demander des comptes si je ne faisais rien ou pas grand-chose. Alors, je reportais sens cesse le jour à j’allais distribuer des flyers, créer un site internet, participer à un salon professionnel. Et plus le temps passait, plus la frustration et la culpabilité augmentait.
Tim Urban, décrit avec beaucoup d’humour, dans un Ted talk, ce qui se passe dans l’esprit d’une personne lorsqu’elle procrastine : https://www.youtube.com/watch?v=arj7oStGLkU
A long terme la procrastination peut être source de regrets de ne pas avoir vécu une vie qui nous épanouit. Alors je suis allée chercher, dans des ouvrages sur la procrastination, des stratégies pour passer à l’action pour me faire connaître.
Ce sont ses stratégies que je partage avec vous, dans cet article, pour vous
aider à mettre fin à la procrastination et améliorer votre productivité pour
vous épanouir.
Des stratégies pour passer à l’action
Ces stratégies ne resteront que de la théorie si vous attendez le jour d’après pour les appliquer. J’ai lu et relu des tonnes de stratégies sans les appliquer pendant plusieurs mois. Deux ans se sont passés, ma frustration était à son comble, lorsque j’ai décidé de faire appel à un coach en développement professionnel. Il m’a accompagné à mettre en place certaines des stratégies que je connaissais mais que je n’arrivais pas à concrétiser. Celles-ci s’appliquent tant à des projets personnels que professionnels.
Vérifier si votre objectif vous permettra vraiment de vous épanouir
La procrastination peut être l’indicateur que vous poursuivez un objectif qui n’est pas le vôtre mais celui qui est valorisé par la société. Elle peut être l’occasion de réaliser que nous souhaitons faire quelque chose qui ne répond pas à nos besoins et ne nous épanouit pas.
Lorsque je ne procrastinais pas c’est par ce que je vivais ce que j’aimais, quelque chose qui me faisais sentir vivante, vibrante et que je contribuais une cause, une mission plus grande que moi.
Alors si vous culpabilisez ou vivez de l’anxiété par ce que vous procrastinez, commencez par vous demander si vous êtes sur la bonne route. Et si ce n’est pas le cas, clarifiez et changez votre objectif de vie ou votre projet pour l’année pour une nouvelle idée qui vous procurera un épanouissement personnel ou professionnel.
Just star it
Lorsque nous sentons que notre objectif nous fait vibrer, la première stratégie est de simplement commencer. Il s’agit de s’engager envers soir même. D’initier un mouvement, en réalisant quelques actions, sans vouloir tout réaliser en une seule fois ou parfaitement.
Cette stratégie est proposée par Timothy A Pychyl, (Professeur de psychologie Canadien qui a dédié ses travaux de recherches à la procrastination), dans un ouvrage intitulé « Solving the procrastination puzzle ».
Si nous souhaitons faire du sport depuis plusieurs mois, commençons par quelque chose de simple que nous aimons particulièrement. Par exemple marcher ou nager 30 minutes, faire 10 minutes de musculation, de zumba, de danse ou de boxe.
Cela permet de faire le premier pas sans créer d’aversion émotionnelle. En effet, notre cerveau a tendance à rechercher le plaisir et fuir la douleur. Alors choisissez un premier pas qui ne vous semble pas douloureux.
Planifier une évolution progressive
Pour que notre élan ne se dégonfle pas comme un soufflet, il est recommandé, notamment par David Allen, (qui a créé une méthode appelée « Getting things done »), de planifier nos actions pour réaliser notre projet. Le plus efficace est de planifier au mois, à la semaine (puis à la journée pour les plus gros projets), des actions concrètes pour développer notre volonté et de l’autodiscipline.
Il ne s’agit pas de se mettre le stress (il tue la volonté) mais de s’engager à continuer à agir en ajoutant au fur et à mesure un peu de difficulté.
Nous pouvons par exemple prévoir le premier mois de faire du sport une fois par semaine 10 minutes. Puis le mois suivant deux fois par semaine 10 minutes et ainsi de suite.
Par expérience, sortir de sa zone de confort consomme de l’énergie. Et inversement il devient plus difficile de sortir de notre zone de confort lorsque nous avons peu d’énergie. Le cerveau est l’organe qui consomme le plus d’énergie. Aussi, je conseille d’avoir un sommeil en quantité suffisante pour mettre toutes les chances de votre côté pour développer de l’autodiscipline.
Développer des leviers de motivation
Parfois la discipline, la volonté, l’organisation ne suffisent pas. C’est le cas lorsque notre objectif, nous amène à faire face à une grande peur.
Ma peur du regard des autres était telle qu’elle m’a value quelques moments de distraction et de difficulté à me concentrer. Je commence à écrire un article, puis je vais jeter la balle à mon chien. Je retourne à la rédaction de mon article et 5 min après j’ai soiffe.
C’est pour être en mesure de persévérer et être efficace dans ces cas-là qu’il est nécessaire de développer des leviers de motivation.
Les études en neurosciences démontrent aujourd’hui que les pessimistes ont plus de chance de réussir à dépasser la procrastination que les optimistes. Surprenant non ? Le résultat de ces études nous apprend pourtant que les personnes qui imaginent à l’avance, pourquoi ? quand et comment ? elles sont susceptibles d’échouer dans leur projet, ont de meilleurs résultats que les optimistes qui abandonnent plus vite fasse à la difficulté. Les pessimistes ayant préparés la réponse à apporter aux difficultés, elles ont une meilleure capacité à persévérer.
C’est là que l’accompagnement du Coach professionnel m’a aidé. Il m’a permis de clarifier mon pourquoi ? les raisons pour lesquelles je veux accompagner les femmes actives à s’accomplir dans les domaines personnel et professionnel, sans culpabilité. Je veux contribuer à créer un monde plus harmonieux et bienveillant. Cette mission, donne du sens à mes actions. Elle est devenue mon levier de motivation. C’est en me reconnectant au sens que ça fait pour moi d’être coach des femmes actives épanouies que je trouve le courage et l’énergie de continuer chaque fois que je suis tentée de procrastiner.
Si vous vous reconnaissez et que vous souhaitez être accompagnée pour améliorer étape par étape votre productivité et ainsi vous accomplir sans culpabilité, je vous propose de prendre rendez-vous pour un séance de coaching individuel.
PS: Si vous pensez à quelqu’un qui a besoin d’améliorer sa productivité ou qui vit de la culpabilité / de l’anxiété par ce qu’il remet les choses à plus tard, partagez-lui cet article.
Vanessa Cazaux
Coach des femmes actives épanouies